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Intrigue #1 ... Douce Trahison
 
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Zack Ryan Tollins nous quitte... Bonne chance à toi pour la suite !
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Astor Bellow
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MessageSujet: Allez debout ! {{ FREE }}   Allez debout ! {{ FREE }} EmptySam 18 Avr - 14:13

    Toutes ces nuits sans dormir la rendaient totalement Stone. Elle ne savait pas quel jour nous étions et pour tout dire, elle s'en moquait. Tout ce qu'elle savait c'était qu'aujourd'hui, elle ne verrait personne. Son agenda était vide depuis la veille. John ne prenait pas tous les mérites, c'est seulement qu'elle n'avait plus rien à faire. C'était quelque chose de très frustrant pour elle car travailler lui permettait de ne pas penser à elle, cela enlevé, elle devient insomniaque, sans goût pour rien. Elle n'avait même pas envie de se bercer avec le dictionnaire médical, elle voulait simplement avoir à s'occuper des problèmes des autres afin de ne plus penser aux siens. Elle jeta un œil par-dessus la fenêtre de son bureau, il pleuvait. Depuis longtemps d'ailleurs et les gouttes de pluie semblaient ne pas vouloir s'arrêter de tomber. Elle n'aimait pas la pluie. L'humidité, le froid, ce n'était pas son truc, mais alors vraiment pas ! D'un fin soulignement de regard de sa part, les rideaux rouges bordeaux glissèrent le long de la tringle en fer forgé. L'obscurité totale. Qu'est-ce que c'était apaisant ! Elle n'avait pas allumé la lumière, celle que générée l'extérieur lui suffisait à se noyer dans son ennui. Quelqu'un frappa à la porte.

    - Hey Astor, qu'est-ce que tu fais allongée dans le noir ? Déclara l'un des orphelins qu'elle formait en tant qu'infirmier. Se dernier alla ouvrir les rideaux, mais avant qu'il n'ait posé ses mains sur ces derniers, elle prit la parole.
    - Laisse-ça comme c'est, ordonna-t-elle d'une voix monocorde, de façon lente et d'un ton bas.
    - Ah... Comme tu veux.
    Silence.
    - Tu... Enfin... Ça t'arrive souvent de te mettre à la place de tes patients ?
    - Tu veux bien arrêter d'parler ? Se contenta-t-elle de répondre.

    En fait, pour mieux vous éclairer, voilà sa position : allongée sur la table d'auscultation de ses patients et oui, ça lui arrivait souvent de se plonger dans le noir, allongée sur cette table, juste pour réfléchir. Ou même pour faire un somme... Elle n'était pas d'humeur bavarde, comme toujours me direz-vous, mais là, plus particulièrement. Mais c'est aussi là qu'elle aurait justement le plus besoin de parler, de se changer les idées. Ayant eut cette prise de conscience, elle tenta quelque chose, tout en restant immobile sur la table, les yeux fermés.

    - Qu'est-ce que tu veux ?
    - Et bien... En fait je... Commença-t-il à bégayer de timidité.
    - Tu veux que je répète la question ? Demanda-t-elle par manque de patiente.
    - Non, je voulais juste savoir si vous alliez bien. Vous n'êtes pas sortie du bureau depuis ce matin à cinq heure alors je commençais à m'inquiéter un peu. Astor se releva, à demi-assise, en un sursaut. Elle ne pensait pas du tout être là depuis assez longtemps pour que l'on s'inquiète...
    - Quoi ?! Il est quelle heure ? Demanda-t-elle à son assistant.
    - Eh beh... Six heure du soir... Elle se rallongea.
    - Rha... Vas donc me chercher un café.

    Il n'était pas son larbin de service, cependant, elle aimait ce côté très serviable chez lui et en profitait un peu. Bon d'accord, elle en profitait beaucoup, mais bon, il ne s'était encore jamais plaint ! Sauf au début... Bref, elle aimait bien ce petit même si elle était sûre qu'il ne pourrait jamais faire carrière dans la médecine. Astor se leva puis s'assît à son bureau. Il était vraiment en bazar ! Lorsque le jeune homme revint avec le café, elle lui demanda de la laisser seule à présent. Il quitta la pièce sur le champs et elle ouvrit les rideaux. Le café dans ses mains, elle s'appuya sur le mur, regardant par la fenêtre la pluie qui tombait sans relâche, tout en espérant que ce café lui redonne un peu de pêche.
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MessageSujet: Re: Allez debout ! {{ FREE }}   Allez debout ! {{ FREE }} EmptySam 9 Mai - 3:20

    Zack se promenait dans les couloirs pour faire sa ronde comme à son habitude… Avant, ça ne devenait jamais morne, même si ça pouvait sembler l’être. Il pouvait faire sa ronde comme il le voulait… sur deux pieds ou bien à quatre pattes. Les orphelins s’étaient rapidement habitués à voir un grand loup blanc tourner le coin du couloir comme si de rien n’était. C’était des plus normal pour eux. Et là, on parlait bien des orphelins de Larkhill, pas de ces petits rejetons de Narcisse. Oh, Zack n’avait rien de personnel contre eux… En fait, Zack n’avait rien de personnel envers personne, que ce soit positif ou non. Il s’en accommodait très bien comme ça. Cependant, ces petits là les empêchaient de vivre normalement… Vivre normalement pour les résidants de Larkhill, c’était avec leur don. Maintenant, ils devaient les cacher. Et, comme le gamin n’ayant pas eu assez d’amour à cause de sa condition qui traînait encore quelque part en Zack, l’homme trouverait cela injuste. Il aurait même pu se rouler sur le sol en tapant des poings sur le sol et en chialant… mais ce n’était pas très discret. Aussi, pestait-il en silence.

    Ses rondes sous la forme puissante du loup lui manquaient… Oh, il pouvait toujours se transformer en un quelconque matou… Personne n’était trop surpris lorsqu’il voyait un chat rôder dans les environs. Mais, ce n’était pas trop son truc à lui. Il aimait ce qui était fort, rapide et peu commun dans le coin… Mais, un élève de Narcisse se poserait de sérieuses questions s’il voyait un tigre débarquer au milieu d’une pièce de l’orphelinat. Ok… pas vraiment le tigre, parce que Zack n’avait pas encore compris comment prendre cette forme. Il aurait pu apprendre plus vite s’il ne devait pas se retenir devant ces petits avortons trop normaux pour être ici ! Et parlant d’avortons normaux…

    Le surveillant entendit un petit cri suraigu dans les escaliers au bout du couloir qu’il parcourait. Bon… qu’est-ce que c’était, encore ? Zack s’approcha du lieu du « crime » en soupirant. Une bataille de mini-spartiates ? Non, probablement pas. Il n’entendait plus de cris, que des reniflements. Zack descendit les escaliers sans se presser. Il ne savait pas ce qui était arrivé, mais il entendait du bruit et ce n’était pas des cris de mort. Alors, cet enfant n’était pas près de passer de vie à trépas. Arrivé dans le bas des marches, il roula les yeux. Il n’y avait personne, seulement une petite blonde d’environ six ans qui le regardait tendrement, le regard brouillé de larmes. C’était si… émotif, beurk ! L’homme croisa les bras en posant son regard sur la petite chose Narcissique – un mauvais jeu de mot, soit dit en passant – et, sur un ton ennuyé, demanda :


    - Qu’est-ce qui s’est passé ?

    En tant que surveillant, c’était de son devoir de s’assurer qu’il n’y ait pas eu de bagarre. Un enfant mal intentionné aurait pu pousser la petite sans avoir de raison valable. Car, il fallait avouer que cette enfant avait l’air tout ce qu’il y avait de plus angélique dans cet orphelinat. Le petit ange en question essuya à nouveau ses yeux et, entre deux sanglots, balbutia :

    - Je… suis tombée… J’ai très très mal… à la cheville.

    Bon… Une petite blessée. Zack se pencha sur l’enfant. Elle eu un petit mouvement de recul. Il devait lui paraitre géant, mais ce n’était pas la peine d’avoir l’air si effrayée ! C’était assez insultant, là… L’homme grogna légèrement et prit la petite cheville dans sa main. Ce contact fut suivit d’un petit cri de douleur… ou un truc du genre. En fait, on aurait plutôt dit un couinement de souris. Peu importait, en fait. Zack soupira à nouveau. Cheville foulée… direction l’infirmerie ! Ce qu’il pouvait détester cet endroit… Heureusement, ils n’étaient pas très loin. Zack se releva et, sans dire un mot, puisque parler ne changerait rien à leur destination, il prit la petite dans ses bras et se dirigea rapidement vers l’infirmerie. L’enfant ne posa pas de question, sachant sûrement déjà où elle irait finir la journée. C’est qu’il y avait une parcelle d’intelligence dans ces petites têtes bêtes…

    L’homme arriva rapidement dans l’infirmerie. Il évita de justesse l’apprenti infirmier. Ce dernier lui fit un sourire et Zack y répondit par un petit signe de tête sans même le regarder. Il devait aller porter son petit colis à la miss bizarroïde en personne, puis, avec un peu de chance, repartir sans avoir de paperasse à remplir… ce qui était encore un peu trop espérer. Entrant dans le bureau de la miss, Zack ne fut même pas surpris de la voir plongée dans la pénombre et étendue sur la table d’auscultation. D’un ton moqueur, Zack demanda :


    - Ça vous ennuierait d’échanger votre place avec ce petit truc que j’ai dans les bras et qu’on appelle communément enfant à la cheville foulée qui aurait besoin d’un cours de marche dans les escaliers ?

    La petite protesta d’un petit gémissement, mais ne dit rien. Bah quoi… Ce n’était pas non plus de sa faute à lui si elle ne savait pas marcher !



    [HJ : Je m'invite puisque t'es seule =)]
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MessageSujet: Re: Allez debout ! {{ FREE }}   Allez debout ! {{ FREE }} EmptySam 9 Mai - 12:07

    La tranquillité c'était bien, mais parfois ennuyant lorsque l'on ne trouvait rien d'autre à faire que de compter les gouttes de pluie qui tombaient d'une gouttière mal fixée... Astor but une gorgée de son café encore très chaud qui lui réchauffa agréablement l'œsophage. Cela dit, avant même qu'elle ne puisse soupirait encore une fois, la porte de son bureau s'ouvrit sur un surveillant avec une petite blondinette dans les bras. Le médecin ne put s'empêcher d'incendier l'homme du regard. Mais cela perdit rapidement de son impact lorsqu'elle reconnu Zack Tollins. Pour le peu qu'elle le connaissait, elle se doutait bien que ce n'était pas par plaisir qui lui amenait un bambin mal en point. La fillette ne devait pas avoir moins de cinq ans, cependant, pour Astor, un bébé reste un bébé, sauf quelques érudits qui arrivent à gagner en mentalité plus vite que la moyenne. Soupirant - non pas d'ennui mais de flemmardise temporaire cette fois -, elle alla poser son café sur le coin de son bureau après en avoir but une autre gorgée puis laissa Zack allonger la fille sur la table.

    - 'Faudrait qu'on explique aux infirmiers que j'suis pas là pour jouer les mamans alors qu'ils se mettent un peu à donner signe de vie dans l'infirmerie parce que j'vais pas supporter ça longtemps !

    Une cheville foulée, ce n'était pas vraiment intéressant pour elle... Non, une infirmière aurait très bien put lui mettre un bandage et lui donner des consignes sans pour autant avoir l'avis du médecin, mais elle osait penser qu'il ne devait avoir personne dans l'infirmerie... Alors bon, elle s'avança vers la petite fille qui ne semblait pas du tout en confiance entre Zack et Astor. La femme toucha quelques points stratégiques de la cheville de la tête blonde qui sursautait à chaque fois qu'elle avait mal.

    - Passez-moi les bandes qui sont dans le deuxième tiroir en partant du haut dans le meuble derrière vous, demanda-t-elle à Zack.

    Si elle détaillait autant sa demande, c'était parce qu'elle avait l'habitude des bras cassés qui, s'il ne trouvaient pas ce qu'ils cherchaient sur la surface des meubles, jamais il ne leur viendrait à l'esprit d'ouvrir un tiroir. Il n'avait pas à le prendre personnellement. Astor se dirigea vers le petit congélateur qu'elle avait derrière la table d'auscultation. Elle en sorti un sachet plastique avec, dedans, un liquide violet qui était congelé. C'était une alternative aux glaçons.

    Prenant un bandage au passage qu'elle enroula autour de la cheville de la fillette, elle broya un peu le sachet violet afin de le rend plus flexible. Cela lui permit de recouvrir le devant et les côtés de la cheville. Pour faire tenir le tout, elle remit une autre bande de tissu par-dessus.

    - Tu vas rester comme ça quelques minutes histoire que ton pied ne ressemble pas à ta tête puis je te mettrais les bandes résines afin de l'immobiliser, instruisit Astor à sa patiente qui acquiesça d'un signe de tête timide.

    Le médecin alla à son bureau et sorti du premier tiroir un bloc-note assez spécial qu'elle tendit à Zack avec un stylo de couleur noir.

    - Tenez, écrivez ce que vous voulez de toute façon Fredrich ne les lit qu'une fois tous les quinze dossiers.

    Il s'agissait en fait d'une sorte de rapport que se devait de remplir ceux qui ramener des blesser, c'était une formalité qui permettait de ne pas abuser des pansements, médicaments assignés aux malades ou blessés. De son côté, Astor s'assît puis eut le droit, elle aussi, à rédiger quelques lignes sur la situation. Une fois cela fait, elle posa son stylo et alla vers la jeune fille pour lui mettre des pansements en résine qu'elle avait dans l'un des placard de son bureau. Elle enroula les bandes humides et grasses autour de la cheville en ayant prit soin d'enlever les bandes et la poche de glace violette et d'avoir disposé une sorte de chaussette coupée afin que la résine ne se colle pas directement sur le pied.

    - Bon, t'attends dix minutes que ça sèche. Après je te passerais des béquilles pour que tu puisses retomber dans les escaliers, tu devras les garder trois jours si tu fais attention à ne pas marcher avec ce pieds et que tu ne le cogne pas non plus. Lorsque tu seras assise ou allongée, sur-élève ta jambe et n'hésite pas à bouger tes orteils afin de faire circuler le sang correctement, déclara Astor. Aussi j'ai besoin de ton nom, ton prénom et de ton âge.
    - Je... Je m'appelle Laura Millo.

    Une fois les bandes posées, Astor alla se laver les mains dans le lavabo qui se trouvait au fond de la pièce puis alla inscrire ces informations sur son compte rendu. Lorsqu'elle reprit son café, il avait refroidit... Elle n'en but même pas une gorgée pour s'assurer de sa perception thermique de la chose, elle ouvrit la porte de son bureau et en sorti la tête.

    - Ryan ! Amène-moi deux cafés, lâcha-t-elle avant de revenir à son bureau. Elle n'avait même pas demandé à Zack si oui ou non il était intéressé par l'offre car au pire, elle en aurait deux pour elle, alors bon.

    - J'ai mal... Gémît la fillette allongée.

    Astor soupira puis mit la marche qui était en dessous de la table au bout du lit. Sans délicatesse, elle posa le pied de Laura dessus.

    - Oui, en général c'est pas parce que tout va bien que tu te retrouves dans ce genre d'endroit, dit-elle en retournant s'asseoir.
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MessageSujet: Re: Allez debout ! {{ FREE }}   Allez debout ! {{ FREE }} EmptyDim 10 Mai - 1:11

    Zack attendit patiemment – pas vraiment patiemment, mais il n’eu pas besoin d’attendre longtemps – que la miss bizarroïde se lèvre. Lorsqu’elle fut sur ses pieds plutôt que sur la table habituellement réservée aux patients, l’homme posa délicatement la petite sur le meuble, délicatesse qui contrastait étonnamment avec l’expression ennuyée de son visage. Mais, il n’allait tout de même pas rudoyer une enfant, c’était ridicule. Peut-être affichait-il une attitude froide, mais il n’était pas violent non plus. Il y avait des limites et cette petite était blessée, après tout. Le surveillant leva les yeux au ciel lorsqu’Astor se plaignit du manque de personnel, ou d’un truc du genre.

    Sur un ton mi-moqueur, mi-exaspéré, Zack commenta :


    - Apparemment, vous n’étiez pas bien occupée. Alors qu’est-ce que ça peut changer ?

    Il croisa les bras en regardant la petite se faire soigner par l’étrange médecin. Le petit ange blond incapable de descendre des escaliers convenablement se plaignait lorsque la femme lui touchait la cheville. Zack s’en approcha et lui ébouriffa les cheveux la charriant presque gentiment, mais avec une certaine rudesse dans la voix.

    - Poltronne. Il va falloir t’apprendre à marcher, petite peureuse.

    La petite fille tourna des yeux ronds comme des soucoupes vers Zack, mais fit un petit sourire timide. Au moins, elle oubliait son mal pendant quelques secondes et il ne l’entendait pas gémir pour rien… L’homme arqua un sourcil et se retourna vers Astor lorsqu’elle demanda des bandages. Il avait peut-être l’air d’un homme à tout faire ? Ce n’était pas lui l’assistant ! L’homme grogna de mécontentement, mais se tourna tout de même vers l’armoire et ouvrit le tiroir en question un peu n’importe comment. Il prit les bandages qu’elle avait demandés et referma négligemment le tiroir. Zack les lui tendis sans même la regarder, posant son attention sur la pièce… qui n’avait rien d’intéressant. Il voulait seulement repartir d’ici… Son travail, c’était de s’assurer que les orphelins étaient en sécurité. Maintenant, la petite l’était. Alors, il n’avait sûrement pas besoin de s’éterniser…

    Mais, le médecin lui tendit un bloc-notes que le surveillant reconnu bien. Il le prit, ainsi que le stylo, en soupirant. Il écrivait toujours n’importe quoi et savait très bien comment ça fonctionnait. Il commença à écrire sans prêter attention à Astor, marmonnant quelque chose d’incompréhensible. Ça lui arrivait souvent… il se parlait plus à lui-même qu’à quelqu’un d’autre. L’homme gribouilla qu’il avait trouvé une petite fille de 6 ans nommée… Zack releva la tête, histoire de demander le nom de la petite, lorsqu’elle se nomma suite à une question du médecin. Bien. Laura Millo. Elle était tombée et blablabla… C’était toujours interminable et, surtout, inutiles, ces trucs. Il fini tout de même rapidement, puis signa dans le bas Zack Ryan Tollins. Il fixa un instant son rapport, puis ajouta un P.S. qui précisait que des cours pour descendre convenablement les escaliers pourraient être plus que bénéfique. Si ce rapport était lu, Zack allait encore finir dans le bureau du proviseur, mais ça changeait quoi ? Il n’était plus un étudiant, non plus… Mais certains trouvaient qu’il prenait son travail trop à la légère. Si seulement ils savaient…

    Zack venait juste de finir son rapport lorsqu’il entendit Astor crier son deuxième nom. Il sursauta violemment, se tournant vers elle avec un regard noir. Des cafés ?! Pour qui le prenait-elle ?! L’homme était sur le point de lui répliquer quelque chose de bien senti lorsqu’il se souvint qu’elle ne savait probablement même pas son deuxième nom… et le stagiaire entra dans le bureau avec deux cafés brûlants entre les mains. Zack prit la tasse qu’il lui tendit en marmonnant :


    - Beau nom…

    L’homme posa son regard sur la petite, qui semblait encore moins aimer le médecin que le surveillant. Ah… bien lui, il n’aurait pas pu la soigner ! C’était à prendre ou à laisser. Zack prit une gorgée de café… noir, parfait. Il ne remercia pas le médecin. Après tout, ce n‘était pas elle qui le lui avait apporté.

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